Depuis son titre « Hein Père » l’homme ne cesse de faire couler beaucoup d’encre tant pour ses
récompenses internationales, les signatures de ses multiples contrats que pour les critiques acerbes
de certains de ses compatriotes parmi lesquelles celles de ses collègues artistes.
Dès son apparition sur la scène urbaine camerounaise, des éléments de base qui tardaient à être
valorisés se vinrent changés de ton et pris au sérieux.
L’industrie musicale presque inexistante au Cameroun, il a permis de par son déploiement à plusieurs
de ses jeunes frères et sœurs de rêver et d’espérer vivre de leur art.
Régulièrement attaqué, il sait rester indifférent face aux pamphlets, il est doté d’une capacité
extraordinaire à pouvoir se retenir, la caractéristique d’un véritable leader.
C’est à croire que ses seules préoccupations sont l’embellissement de son parcours et faire aisément
sa musique.
Dans un environnement où tout le monde serait éventuellementspécialiste en tout, on se demanderait
pourquoi malgré la médiocrité qu’on lui prête reste-t-il toujours au top à chaque nouveau projet ?
Aurait –il mieux cerné le paysage musical de sa mère patrie que ceux à qui on octroie un talent
céleste /divin ?
Ou serait-ce tout simplement la résultante du travail acharné de l’équipe professionnelle dont il a fait
le choix de s’entourer?
Le 25 Septembre dernier, paraissait son tout récent titre «TU VAS LIRE L’HEURE » et cela fit une
inondation sur les réseaux sociaux.
Plusieurs réactions à cet effet, on aurait de façon triviale dit que sa sortie a arrêté le temps.
Des profanes aux mélomanes, des novices aux aguerris, de nombreux avis ont fusé.
Remarquant que tous ceux-là ne lui étaient pas favorables, on observera quand même de bonnes
statistiques quant au retour sur les plateformes d’écoute et de téléchargement digitales.
Est-il donc le génie qui a su maîtriser les rouages d’une société peu propice à valorisation des œuvres
de l’esprit ou serait-ce tout simplement un chanceux qui met en mal les spécialistes lyricistes
manquant d’espace pour exprimer leurs aptitudes ?
S’il est juste un chanceux, peut-on être aussi longtemps chanceux à l’ère du numérique où on se lasse
facilement de toute forme de monotonie?
Au-delà de l’aspect de visionnaire que l’on perçoit au travers de la beauté de sa carrière, il transparaît
chez l’artiste Stanley Enow une belle âme altruiste.
Désormais ambassadeur de L’UNICEF, dès l’entame du processus de son succès, il avait déjà sous sa
responsabilité une fondation dont l’objectif demeure tendre la main aux personnes amoindries et
surtout dessiner des sourires sur des visages des êtres affaiblis.
Peu expressif, l’on témoigne de son humilité, sa disponibilité et son esprit de partage par ses moments
de communion retranscris et matérialisés en image d’avec ses fans, ses collègues.
Sensibles aux maux sociaux, entre messages de soutien et actes concrets, il a toujours d’une manière
ou d’une autre été du côté des plus faibles.