Le 16 octobre s’est tenue à la villa de la mode sis à mbankolo à Yaoundé la rentrée des journalistes culturel du Cameroun. Baptisé RJ2C talk, une sorte de rentrée des programmes comme nous le voyons à la télé. L’honneur était au rendez_vous de recevoir ce grand homme promoteur du centre des métiers de la mode MR YVES EYA’A.
Qui est Yves Eya’a?
Portrait du créateur de mode « Yves Eya’a ».
Lorsqu’on attend parler du forum des métiers de la mode et du design, on pense immédiatement à ce digne fils du pays.
Yves non pas Ive ou encore Eve comme Adam et Ève, mais son doigté magique peut, ou presque nous amener à le qualifier d’un ange du jardin d’Éden.
Yves Eya’a directeur du centre des créateurs de mode du Cameroun (CCMC), qu’il crée en 2010 au Cameroun mais qualifie par la suite lui même de pure folie. Mais comment peut on réussir à créer un centre de mode dans un pays ou la mode n’est pas reconnue !! Coup d’essai pour le natif de la région du Centre, et coup de maître.
Plus de 10ans au service de la mode et du design, Yves est devenu presque incontournable dans ce milieu. Diplômé du centre national de danse de Paris, où il a passé plus de 15 années de sa vie, l’ex mannequin, professeur de danse contemporaine n’a pas eu tord de retourner à ses premiers amours qui sont la mode et la décoration intérieure. Aujourd’hui il est propriétaire d’une marque de ligne de maison qu’il présente comme imprégnée de culture Africaine avec un côté chic et haut de gamme.
Sociable, mais un peu discret, la simplicité est ce qui le caractérise dans tout les cas. Yves Eya’a c’est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup mais, son charme et son talent parlent pour lui. Ajouté à ceci, l’art de convaincre par son travail qui lui a d’ailleurs permis d’accueillir des personnalités de la mode française et allemande.
On peut citer Leatitia Jaquetton directrice des tendances aux galeries Lafayette ou encore Michaela Engst créatrice célèbre en Allemagne.
L’avez vous déjà entendu parler ?? Yves … Son timbre vocal est un délice on ne dirait pas un gar kamer, un accent typiquement occidental. Mais Yves sait aussi surprendre lorsqu’il s’agit de manier sa langue locale (l’ewondo) avec cet accent un peu villageois quand il veut dire « mayi eru » qui est l’un de ses plats préférés.
Pour ceux qui l’on déjà côtoyé pendant un baisé on se frotte un peu à la nuit de l’homme et on repart avec un bout de son parfum préféré by Yves, non pas Eya’a mais saint Laurent. Discret, oui. Mais encore plus discret en ce qui concerne sa vie privée. Même si les paparazzis le présentent comme un épris des mintangan( blanches).
Pour lui, le mariage n’est pas une fin en soi. Est ce que cela veut dire que les candidatures peuvent dors et déjà être déposées… Marié, en couple, cœur à prendre, nous allons sans doute le savoir. Peut être un peu de jazz pour l’amener à se confesser à nous; rythme qu’il affectionne particulièrement.
Yves Eya’a vous êtes au RJ2C talk. Bienvenue à la maison l’enfant du pays.
Portrait dressé par un membre du RJ2C au nom de charelle Menzap.
Le talk show se dressait sur trois thématique à savoir .
L’organisation du forum des métiers de la mode et du design qui se tiendra à la villa de la mode à Yaoundé du 23 au 29 novembre 2020 avec un grand défilé de mode le 28 novembre.
L’impact de l’ambassade de France dans l’organisation
Et enfin la place du réseau des journalistes culturel au sein des évènements consacré à la mode au Cameroun.
L’échange a été à la fois alléchante et houleuse et à la sortie de celle ci nous avons recueilli des informations sur la présence du directeur artistique IMAN AYISSI conditionnée par la persistance de la covid19. Le thème de cette année à savoir « dialogue des matières ». L’ ambiance conviviale et familiale ramenait les panelistes à plus d’ouverture à travers des questions pertinentes. Notons ici la présence de notre media sur le terrain qui a chercher à comprendre comment un ancien mannequin de haut niveau et promoteur pouvait venir s’installer dans un pays où la mode ne parle juste que culture et pas encore économie . ? C’est avec un sourire au coin de la bouche qu’il nous réponds comme ceci:
» Sans difficultés on peut pas avancer dans la vie j’ai voulut revenir dans mon pays pour tendre la main aux jeunes créateurs les accompagner et permettre au meilleurs de s’extérioriser et vendre. »
Il continue en rajoutant « la mode ne devrait pas être un folklore ».
À la fin de cette rencontre, il est important de noter que le métier de la mode prends déjà son envol dans notre pays par rapport à il ya 10ans. Des lauréats des concours talents des créateurs sont déjà en mesure de se présenter à un défilé de mode.
Nous pouvons à la fin affirmer sans risque de nous tromper que la rentrée du réseau des journalistes culturel a été une réussite car un pas marqué au sein de la mode.
By Amelie Laure